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Libertango, Astor Piazzola

Libertango

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  • Post category:Œuvres musicales

Libertango de A. Piazzola

A. Piazzola débute sa longue carrière au bandonéon, un cousin lointain de l’accordéon, dans de célèbres orchestres argentins. Puis il se lance dans sa propre voie.
Il compose ses œuvres, en se détachant de la tradition argentine. Il emprunte au jazz, à la musique symphonique et la musique de chambre. Ainsi, à la fin des années 1960, en Argentine, sous le régime nationaliste du général Onganía, les expériences d’Astor Piazzolla deviennent synonymes de nouveauté et de rupture. En 1969, le grand succès de Balada para un loco, mi-tango, mi-valse, indigne les tenants de la tradition !

En 1973, il se réfugie en Italie. « Je pars parce qu’à Buenos Aires je suis l’un des nombreux chômeurs qui remplissent les rues ». Ainsi commence un exil plein de frustrations. Et c’est là, enfermé dans un loft de Rome qu’il compose Libertango

Libertango est un tango qu’il compose, enregistre et publie en 1974, à Milan. Le titre est lui-même un création. Il associe libertad (liberté en espagnol) et tango, nouveau genre musical qu’il a créé dès les années 1960.

En 1998, Piazzolla remporte à Hollywood le Grammy Award de la meilleure composition instrumentale de l’année.

Une œuvre mondialement reprise

Sa composition est ensuite reprise plusieurs centaine de fois par de nombreux artistes dans le monde. On peut citer Moi je suis tango de Guy Marchand en 1975. Ou I’ve Seen That Face Before de Grace Jones, en 1981. En 1997, la musicienne irlandaise Sharon Shannon enregistre sa propre version dans album intitulé Each Little Thing. Julie Zenatti en 2007, dans sa chanson Princesse. La diva libanaise dans son album Hiba Tawaji. Ou enfin Al di Meola, célèbre guitariste, dans son albium The grande passion, en 2000.

L’OHA présente ici un arrangement de Andrew Pearce pour deux solistes hautbois, Paloma et Noémie, chaleureusement accompagnées par tout l’orchestre et son chef, Guillaume Dufresnes !